CopierCopier dans le presse-papierPour indiquer l’adresse de consultation« Albert Le Grand - Les animaux — Livre XXIV. Les animaux aquatiques.  », in Bibliothèque Ichtya, état du texte au 21/11/2024. [En ligne : ]
CopierCopier dans le presse-papierSource de référence

Fichier nativement numérique.

Édité et traduit par Brigitte Gauvin.

<Stincus [l’étoile de mer ; le scinque1identificationLe stincus d’Albert le Grand est le produit d’un montage malheureux. La première citation est une description de l’étoile de mer différente de celle de Thomas de Cantimpré, dont la notice sur l’étoile de mer a été utilisée dans le chapitre 108 Stella. La deuxième phrase vient d’Avicenne, à propos d’un saurien d’Égypte dont la chair possède des propriétés aphrodisiaques. Si ce dernier animal a pu être rapproché du scinque, déjà traité au chapitre précédent, notamment parce que Plin. nat. 8, 91 mentionne à propos du scinque des propriétés aphrodisiaques, il est difficile de comprendre comment la description de l’étoile de mer se retrouve sous ce nom. Vincent de Beauvais réunit en un seul les chapitres scinti et stincus, supprime l’allusion à l’étoile de mer et réunit trois citations d’ordre médical sur les sauriens.]>

Renvois internes : cf. Stella, ch. 108 ; Scinci, ch. 121.
Lieux parallèles : VB, De stinco (17, 128) ; HS, Scinti (4, 87), Stoncus sive stincus (4, 88).
2. [α] AM ?
[β] Avic. canon, 2, 2, 640
122. [α] Le stincus est un animal marin à mi-chemin entre le végétal et l’animal qui ressemble à une étoile à cinq branches ; son enveloppe est rouge, et il a au centre des fentes par lesquelles il absorbe la nourriture. [β] C’est un aphrodisiaque si puissant qu’il provoque une émission de sang pendant le coït, sans que celui qui s’y adonne y trouve de satisfaction ; et il n’y a pas d’autre remède pour calmer le désir que le jus de laitue pris en boisson.

Notes d'identification :

1. Le stincus d’Albert le Grand est le produit d’un montage malheureux. La première citation est une description de l’étoile de mer différente de celle de Thomas de Cantimpré, dont la notice sur l’étoile de mer a été utilisée dans le chapitre 108 Stella. La deuxième phrase vient d’Avicenne, à propos d’un saurien d’Égypte dont la chair possède des propriétés aphrodisiaques. Si ce dernier animal a pu être rapproché du scinque, déjà traité au chapitre précédent, notamment parce que Plin. nat. 8, 91 mentionne à propos du scinque des propriétés aphrodisiaques, il est difficile de comprendre comment la description de l’étoile de mer se retrouve sous ce nom. Vincent de Beauvais réunit en un seul les chapitres scinti et stincus, supprime l’allusion à l’étoile de mer et réunit trois citations d’ordre médical sur les sauriens.