CopierCopier dans le presse-papierPour indiquer l’adresse de consultation« Albert Le Grand - Les animaux — Livre XXIV. Les animaux aquatiques.  », in Bibliothèque Ichtya, état du texte au 16/09/2024. [En ligne : ]
CopierCopier dans le presse-papierSource de référence

Fichier nativement numérique.

Édité et traduit par Brigitte Gauvin.

<Exposita1identificationLe nom exposita vient d’une mauvaise lecture du passage de Plin. nat. 9, 11 dans lequel il décrit le monstre marin auquel avait été livrée (exposita) Andromède : Beluae cui dicebatur exposita fuisse Andromeda… ossa : (« Les os du monstre auquel, disait-on, Andromède fut livrée… ») est sans doute devenu : Beluae quae dicebatur exposita … ossa (« Les os du monstre qui était appelé exposita… »)>

Source : TC, De exposita (6, 21).
Lieux parallèles : HS, Exposita (4, 30).
2. [α] Plin. nat.9, 11
[β] AM
46. [α] L’exposita, selon Pline, est un monstre qu’on a parfois trouvé en Judée, dans la partie de la mer qui baigne Joppé2explicationC’est aujourd’hui Jaffa. ; il a des dents nombreuses et très longues, une épaisseur de graisse de cinq coudées 3explicationCes deux précisions sont reprises à Thomas de Cantimpré et sont issues de déformations du texte de Pline ou de contresens. En revanche, Albert le Grand ne reprend pas les informations concernant Marcus Scaurus présentes chez Pline et reprises par Thomas de Cantimpré, peut-être parce que Thomas de Cantimpré restitue la pensée de Pline de manière fautive et syntaxiquement insatisfaisante ; Albert le Grand semble n’avoir pas, dans ce cas précis, vérifié le texte de Pline à la source, sans quoi il apporterait des corrections. Mais il préfère visiblement ne pas s’embarrasser d’un passage confus.[β] et il appartient au genre des cètes4explicationCette conclusion, qui s’appuie sur des éléments de description rappelant celle du cète (voir supra ch. 23) est caractéristique de la démarche d’Albert le Grand, qui essaie toujours de rationaliser son propos..

Notes d'identification :

1. Le nom exposita vient d’une mauvaise lecture du passage de Plin. nat. 9, 11 dans lequel il décrit le monstre marin auquel avait été livrée (exposita) Andromède : Beluae cui dicebatur exposita fuisse Andromeda… ossa : (« Les os du monstre auquel, disait-on, Andromède fut livrée… ») est sans doute devenu : Beluae quae dicebatur exposita … ossa (« Les os du monstre qui était appelé exposita… »)

Notes d'explication :

2. C’est aujourd’hui Jaffa. | 

3. Ces deux précisions sont reprises à Thomas de Cantimpré et sont issues de déformations du texte de Pline ou de contresens. En revanche, Albert le Grand ne reprend pas les informations concernant Marcus Scaurus présentes chez Pline et reprises par Thomas de Cantimpré, peut-être parce que Thomas de Cantimpré restitue la pensée de Pline de manière fautive et syntaxiquement insatisfaisante ; Albert le Grand semble n’avoir pas, dans ce cas précis, vérifié le texte de Pline à la source, sans quoi il apporterait des corrections. Mais il préfère visiblement ne pas s’embarrasser d’un passage confus. | 

4. Cette conclusion, qui s’appuie sur des éléments de description rappelant celle du cète (voir supra ch. 23) est caractéristique de la démarche d’Albert le Grand, qui essaie toujours de rationaliser son propos.