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Édité et traduit par Brigitte Gauvin.<Stella [l’étoile de mer1identificationL’étoile de mer (Asterias rubens Linné, 1758) est un échinoderme dont on compte plus de 1 500 espèces. Cf. De Saint-Denis 1947, 109.]>
[α] Plin. nat.9, 1833sources« […] Je vois qu’on s’étonne de trouver une étoile dans la mer. Voici son aspect : très peu de chair à l’intérieur, une enveloppe calleuse, assez dure, à l’extérieur. À ce qu’on rapporte, elle est brûlante, si bien qu’elle consume tout ce qui la touche dans la mer et cuit aussitôt tout ce qu’elle mange. »
108. [α] L’étoile de mer est un poisson de la mer d’Orient4explicationElles vivent en fait dans tous les océans., en forme d’étoile, qui est fait de chair à l’intérieur et qui est dur à l’extérieur. On dit d’elle qu’elle possède dans son corps la chaleur du feu, parce qu’on retrouve rapidement tout ce qu’elle a dévoré, dans son ventre, cuit comme un pain cuit deux fois5explicationL’Antiquité attribuait à l’étoile de mer quelque chose du caractère igné des étoiles célestes, comme le montre le texte de Pline. Cette notation est déjà chez Arist. HA 548 a 7-10 : « L’étoile de mer, comme on l’appelle, est si chaude par nature que ce qu’elle saisit, relâché immédiatement, peut se trouver complètement consumé. Et l’on dit même que c’est un très grand fléau dans le détroit de Pyrrha » (Louis 1968, 29). Le toponyme Pyrrha évoque en lui-même le feu..
Notes d'identification :
1. L’étoile de mer (Asterias rubens Linné, 1758) est un échinoderme dont on compte plus de 1 500 espèces. Cf. De Saint-Denis 1947, 109.
Notes de source :
2. « Et cet animal est dur à l’intérieur, avec peu de chair ; il a une coquille très dure en forme d’étoile ; l’animal marin qu’on appelle étoile est très chaud par nature. Et s’il avale un animal plus petit qu’elle et qu’on le sorte de son ventre, on découvrira aussitôt qu’il est cuit deux fois. » |
3. « […] Je vois qu’on s’étonne de trouver une étoile dans la mer. Voici son aspect : très peu de chair à l’intérieur, une enveloppe calleuse, assez dure, à l’extérieur. À ce qu’on rapporte, elle est brûlante, si bien qu’elle consume tout ce qui la touche dans la mer et cuit aussitôt tout ce qu’elle mange. »
Notes d'explication :
4. Elles vivent en fait dans tous les océans. |
5. L’Antiquité attribuait à l’étoile de mer quelque chose du caractère igné des étoiles célestes, comme le montre le texte de Pline. Cette notation est déjà chez Arist. HA 548 a 7-10 : « L’étoile de mer, comme on l’appelle, est si chaude par nature que ce qu’elle saisit, relâché immédiatement, peut se trouver complètement consumé. Et l’on dit même que c’est un très grand fléau dans le détroit de Pyrrha » (Louis 1968, 29). Le toponyme Pyrrha évoque en lui-même le feu.