CopierCopier dans le presse-papierPour indiquer l’adresse de consultation« Albert Le Grand - Les animaux — Livre XXIV. Les animaux aquatiques.  », in Bibliothèque Ichtya, état du texte au 21/11/2024. [En ligne : ]
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Édité et traduit par Brigitte Gauvin.

<Pungicius [l’épinoche commune1identificationSelon Kitchell & Resnick 1999, 1694, s. v. Pungicius, et n. 245-248, pungitivus est une variante, plus fréquente que pungicius, du nom de ce poisson, identifié avec l’épinoche commune (Gasterosteus aculeatus Linné, 1758). Aucune mention n’en est faite chez Pline. Dans Artedi Syn. 80, on trouve sous le nom Gasterosteus la mention du Pungitivus, dont le nom est emprunté à Jean de Cuba et Albert le Grand, et celle de la Spinachia, qui vient de Jean de Cuba. Ces termes latins ont été réutilisés par les nomenclateurs pour nommer trois genres de la famille des Gasterosteidae : Gasterosteus Linné, 1758 ; Pungitius Cotte, 1944 ; Spinachia Cuvier, 1816. La comparaison des descriptions du pungitivus et de la spinachia ne permet pas d’affirmer qu’une distinction a été faite par les encyclopédistes médiévaux, qui ont été marqués par la présence des épines devant la nageoire dorsale ; mais la mention de la couleur rouge dont se pare le mâle au printemps est une caractéristique de l’épinoche commune. Cf. Muus et al. 1998, 157.]>

Source : TC, De pungitivo (7, 62).
Lieux parallèles : VB, De pungitivo (17, 81) ; HS, Pungitivus (4, 73).
2. [α] AM
93. L’épinoche commune est le plus petit de tous les poissons ; [α] elle a deux lancettes, une de chaque côté, à la naissance des nageoires ventrales. Chez ce poisson, le mâle est rouge sous la gorge ; la femelle n’a pas de rouge2explicationQuand le mâle revêt sa livrée nuptiale, le rouge s’étend de la bouche jusqu’au ventre, tandis que le reste de son corps se couvre d’un beau dégradé bleu-vert-doré.. Il n’a pas d’écailles3sourceThomas de Cantimpré ne parle pas d’écailles mais de taches (maculis).. Les pêcheurs4explicationTout en reprenant exactement le propos de Thomas de Cantimpré, Albert le Grand l’attribue à des auteurs un peu moins imprécis que le vulgus de Thomas de Cantimpré, et donc plus crédibles. disent de lui qu’il se reproduit spontanément et qu’il donne naissance à tous les autres poissons ; ils tirent cette conclusion du fait que, dans les nouveaux étangs, on les trouve dès la première année et qu’après eux, dans les années suivantes, on trouve toutes sortes d’autres poissons, et cela sans qu’on les ait introduits.

Notes d'identification :

1. Selon Kitchell & Resnick 1999, 1694, s. v. Pungicius, et n. 245-248, pungitivus est une variante, plus fréquente que pungicius, du nom de ce poisson, identifié avec l’épinoche commune (Gasterosteus aculeatus Linné, 1758). Aucune mention n’en est faite chez Pline. Dans Artedi Syn. 80, on trouve sous le nom Gasterosteus la mention du Pungitivus, dont le nom est emprunté à Jean de Cuba et Albert le Grand, et celle de la Spinachia, qui vient de Jean de Cuba. Ces termes latins ont été réutilisés par les nomenclateurs pour nommer trois genres de la famille des Gasterosteidae : Gasterosteus Linné, 1758 ; Pungitius Cotte, 1944 ; Spinachia Cuvier, 1816. La comparaison des descriptions du pungitivus et de la spinachia ne permet pas d’affirmer qu’une distinction a été faite par les encyclopédistes médiévaux, qui ont été marqués par la présence des épines devant la nageoire dorsale ; mais la mention de la couleur rouge dont se pare le mâle au printemps est une caractéristique de l’épinoche commune. Cf. Muus et al. 1998, 157.

Notes d'explication :

2. Quand le mâle revêt sa livrée nuptiale, le rouge s’étend de la bouche jusqu’au ventre, tandis que le reste de son corps se couvre d’un beau dégradé bleu-vert-doré. | 

4. Tout en reprenant exactement le propos de Thomas de Cantimpré, Albert le Grand l’attribue à des auteurs un peu moins imprécis que le vulgus de Thomas de Cantimpré, et donc plus crédibles.